Définitions :

Implication au travail --> MOTIVATION 164.73 1.- Contrairement à la satisfaction, l'implication est une notion souvent confondue avec la motivation. L'expression "salarié motivé" ne veut en effet rien dire. Il n'y a pas de motivation en soi, il n'existe qu'une motivation à quelque chose. L'implication se définit comme l'attachement au travail, comme l'identification du salarié à son emploi, à son rôle professionnel. La part que tient le rôle professionnel dans cette image de soi est la base de l'implication dans le travail. En ce qui concerne le lien entre satisfaction et implication, on constatera d'abord que l'implication précède la satisfaction. Par ailleurs, une forte implication peut déclencher de fortes insatisfactions si les attentes ne sont pas comblées. L'implication accroît ou diminue finalement les chances de ressentir de la satisfaction. C'est d'ailleurs un de ses effets non négligeable pour l'organisation. […] Source : FONT, André. L'implication au travail. In Sociologie du travail et des organisations [en ligne]. Disponible sur : <a href="http://andre.font.free.fr/Font/implication.htm">http://andre.font.free.fr/Font/implication.htm</a> (consulté le 25-01-2007) 2.- L’implication (ou l’engagement) dans le travail exprime ainsi la relation entre l’individu et son travail. Pour appréhender la réalité de ce concept, il convient de prendre en compte la pluralité des définitions qui s’y rattachent. Par exemple, Morrow (1983, p. 488) le définit comme le degré par lequel une personne s’identifie psychologiquement à son travail. Pour Saleh et Hosek (1976), l’engagement au travail représente « la mesure dans laquelle le moi, avec ses composantes d’identité, de conation et d’évaluation, se reflète dans le travail de l’individu ». En conséquence, les spécialistes du domaine analysent l’engagement au travail selon une perspective unidimensionnelle ou multidimensionnelle. Source : CHARLES-PAUVERS, COMMEIRAS, Nathalie. L’implication : le concept. In. L’implication au travail. NEVEU, Jean-Pierre (Dir.), THEVENET, Maurice (Dir.). Paris : Vuibert, 2002, p. 56-57