« Bibliothèques et apprentissage : quelles synergies aujourd’hui et demain ? »

25-26 mars 2021

Introduction par Alice Guilhon, présidente du Chapitre des Ecoles de Management de la Conférence des Grandes Ecoles, Directrice générale de SKEMA Business School

Rappel sur la CGE:

La CGE ne figure pas dans le Code de l’Éducation. Elle concerne 240 écoles dont des universités et écoles de design.

Les écoles sont regroupées en chapitres et se donnent pour mission de développer l’enseignement, la recherche et de participer à la transformation sociétale. volonté de rester ouvert, de servir les étudiants français et internationaux.

Considérer le chapitre comme un satellite.Existe depuis une vingtaine d’années.

une commission pour partager les bonnes pratiques issues des du doyennat, de la faculté, de la recherche et des innovations pédagogiques. 2 réunions par an où se font ces retours. Libre choix aux écoles de s’emparer ou pas des retours.

Présence active auprès du Cabinet du Ministre

tous les 10 jours : sur thèmes de la crise, organisation des concours où s’échangent points de vues entre établissements publics ou privés. Bonne résistance des écoles françaises à la crise en comparaison des homologues du monde anglo-saxon.

Recherche de soutien auprès des autres ministères, ex Ministère Affaires étrangères.

Participation à des réseaux :  EFMD

constats :

l’enseignement supérieur dans le monde

La France sait utiliser les nouvelles technologies, modèle pédagogique qui sait se réinventer. A savoir  : 16000 institutions délivrant des masters en management dans le monde entier. afflux des étudiants chinois en Europe  …..

Evolution de la gouvernance des GE en France

Le secteur se modifie lentement : grosse inertie. 

Fonds d’investissement entre en jeu depuis une 10aine d’années. Enjeux économiques et financiers.

Grande préoccupation : les standards internationaux, coûteux.

positionnement dans le paysage français :

Missions : 

  • Former et accompagner les étudiants dans la vie professionnelle, 
  • intensifier les relations entreprises, 
  • se positionner comme institution ayant un rôle dans la société (il y a plus de 300 officines s’appelant GE en France), des diplômes non visés et non gradés, 
  • avoir un rôle dans la compétitivité des territoires (cf les business school impact factory), concilier intérêt particulier et intérêt général

Cerner les attentes des étudiants

Sensemaking

  1. trouver du sens dans ma vie : transition éco-environnementale, économie solidaire et sociale,…
  2. parcours à la carte et formation individualisée : besoins en fonction du background, du niveau familial.

 Faire matcher les désirs des jeunes et les besoins des entreprises.

  1. 43% des jeunes veulent améliorer des compétences transversales : IA, psycho, design….
  2. Penser à supprimer les amphis ? Concevoir une connaissance qui vient à nous, partager dans notre communauté
  3. Cerner les attentes des entreprises

Se préparer au digital (IA, code, deep learning), les étudiants  vont le faire. Ils impactent la vision, apportent ce que l’on ne connaît pas. 

Fin des universités internes (formation des salariés par des cours d’entreprise)

c’est la fin des certificats internes délivrés par les entreprises (Google, Microsoft)

Objectifs des grandes écoles => Fournir un mouton à cinq pattes aux entreprises : l’étudiant  sait coder, connaît les soft skills, possède  l’esprit critique, est digital et  pratique le knowledge analytics evaluation .

La formation professionnelle évolue : les écoles organisent l’enseignement hybride, et non pas du 100 % en ligne. 

les grandes écoles sont bien placées

Considérées comme des écoles privées par divers ministères participent à la renommée de la France, sont présentes dans les rankings, sont 6 à 7ème dans le top 10 devant les iae de Dauphine ou Aix Marseilles

statut juridique divers : ESPIC, EESC, SA … avec mission de contribuer à l’intérêt général général

système de différenciation : pédagogie innovante durant la crise, agilité, 1 à 3 million s dinvestissement pour faire évoluer les outils, cours hybrides

Que deviennent nos métiers ?

Méthodes en double boucle, apprendre à apprendre, comment construire, comment devenir acteur, auteur, rôle de l’IA.

SKEMA travaille sur l’IA avec un labo de 400 chercheurs de Montréal : outils, méthodes, contenus, chatbot. Accélération qui n’existe nulle part ailleurs

Est-ce la fin de l’international ?

SKEMA 120M investit dans un campus à Paris

Le rôle des bibliothèques dans ce monde-là est de permettre aux étudiants : 

  • de disposer d’un cadre bienveillant et protecteur pour faire leurs essais et erreurs
  • d’être challengés sans être jugés => bienveillance
  • d’être dans le silence, le repos

Les bibliothèques sont le prolongement de la maison, l’espace de protection et la bienveillance incarnée.


Conférence Cerveau, apprentissage et neuromythes par Isabelle Le Brun, Maître de conférences en neurosciences et enseignante-chercheuse à l’UGA – Université de Grenoble Alpes

Les neurosciences : de quoi parle-t-on ?

Au sens strict, il s’agit de l’étude du fonctionnement du système nerveux, de la molécule au comportement. Au sens large, ce concept recouvre souvent les neurosciences cognitives, la neuro-éducation, les neurosciences psycho-cognitives, les sciences de l’éducation.

 Attention au terme “neuro”, qui peut être employé de façon associée aux disciplines suivantes : biologie (neurobiologie), psychologie, économie, pédagogie, physiologie, anatomie,… et même au marketing, avec par exemple le “neuro-drink” (boisson) ! => il s’agit dans ce cas de “neurophilie” : un concept pseudo-scientifique, pour abuser son interlocuteur et faire vendre.

La démarche scientifique

Importance de reprendre les principes de la démarche scientifique pour valider une étude : un seul paramètre à la fois, une expérience répétée et modélisable, des résultats reproductibles, la complémentarité des techniques pour éviter les biais.

Importance de placer l’information sur une échelle de preuves (rumeur, anecdote, expertise, étude scientifique, consensus scientifique…)

Cerveau et apprentissage : qu’est-ce qu’un neuromythe ?

      Un neuromythe, est : une croyance fausse,  exprimé en langage “pseudo neuro-scientifique” (ex. la neurosagesse), résistant à l’information disponible (ex. “on ne génère plus de neurones à l’âge adulte”), prend sa sa source dans des résultats scientifiques trop simplifiés ou invalidés par la suite.

Les neuromythes sont composés de croyances figées, alors que les connaissances évoluent (ex. des styles d’apprentissage).

Quelques neuromythes :

          « Des intelligences multiples aux préférences d’apprentissage », par Gardner, qui faisait référence aux capacités (skills), et qui a été traduit en intelligences. Aucune étude ne montre que si nous apprenons dans notre style préféré, nous allons mieux apprendre.

 –          « 90% de ce que nous disons est du langage corporel » : à l’origine, cette affirmation concernait l’expression des émotions et des sentiments, non pas des faits et pensées.

 –          « Combien a-t-on de cerveaux », par Mc Lean : hypothèse du cerveau triunique (néocortex, limbique, reptilien) => ce modèle est désormais très controversé.

Info ou intox : 4 questions à se poser pour déconstruire un neuromythe

  La source est-elle de qualité (et la personne fait-elle autorité dans ce domaine-là) ?

– Quelle objectivité dans les propos (nécessité d’avoir au moins trois sources différentes) ?

– Position sur l’échelle des preuves : les preuves sont-elles crédibles ?

– Qu’en pensent les experts ?

Pour déconstruire un neuromythe : il est recommandé de proposer une autre façon de faire, une autre solution, afin de contourner la croyance. Placer par exemple les informations comme des retours d’expérience, et non pas comme des informations scientifiques, car il faut se séparer d’une croyance acquise (et cela peut générer des émotions).

Un neuromythe est souvent résistant à l’information disponible : il est alors nécessaire d’accompagner les étudiants à trier les informations, et de les aider à utiliser leur esprit critique.

Une référence intéressante : https://lecerveau.mcgill.ca/


Conférence Mémoire et mémorisation, entre étudiants et formateurs par Jean-Luc Berthier, Proviseur honoraire et ancien ingénieur de formation à l’ESENESR (IH2EF : Institut des hautes études de l’éducation et de la formation)

Site web : sciences-cognitives.fr / twitter : @BerthierBonfig2

Les modalités d’apprentissage sont-elles adaptées au fonctionnement du cerveau ?

Auparavant, on disait qu’enseigner était un art. On assiste au glissement vers une discipline plus scientifique.
On parle aujourd’hui de sciences de l’éducation et de sciences cognitives.

Association Apprendre et former avec les Sciences cognitives : 40-50 enseignants formateurs et expérimentateurs. Organisation en lien avec des labo de recherche qui s’appuie donc sur des recherches scientifiques en sciences cognitives. Ses membres se composent aussi de responsables pédagogiques, secrétaires ministériels, etc.

L’esprit critique est fondamental (voir rapport récent de Pasquinelli et Bronner) pour faire face à un monde où prolifèrent des informations parfois douteuses, notamment sur internet et sur les réseaux sociaux.

Les neurosciences cognitives (son association s’inscrit dans la neuroéducation et la psychologie cognitive)

Pourquoi assiste-t-on aujourd’hui à un décloisonnement entre le monde scientifique et le terrain, la pédagogie ?

Définitions

Sciences cognitives : intégration-utilisation-transmission des infos 

Neurosciences, c’est l’études du système nerveux : neuro-imagement, biologie

Comment le cerveau perçoit, traite, retient, oublie une information ? Comment évolue le cerveau et comment on apprend ? 

Contexte :

L’asso reçoit 2-3 demandes d’interventions, de formations ou d’interviews par jour

Rapprochement entre science cognitive et pédagogie ?

Olivier Houdé – travaux sur l’innovation (Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Éducation de l’enfant) à la Sorbonne. La recherche a besoin du terrain pour faire des recherches, notamment via l’asso.
Du côté des professeurs, on a besoin d’une validation scientifique des pédagogies. De fait, tout ce que l’asso produit est validé par des scientifiques.

Jean-Philippe Lachaux (directeur de recherche à l’Inserm, au sein du Centre de recherche en neurosciences de Lyon) a publié Le cerveau attentif : contrôle, maîtrise et lâcher-prise chez O.Jacob.

L’asso a en outre créé une Plateforme sur la mémoire. Des recherches-actions y sont menées. Combien de fois faut-il répéter une information pour qu’elle soit retenue ? Avec des enfants de 8-15 ans ?

ex : Joëlle Proust, spécialiste de la métacognition. Quel est le positionnement de l’apprenant par rapport à sa représentation d’apprenant ? mon contexte me bride-t-il ?, Est-ce ce que j’apprends est trop facile ou trop difficile ?
Autre champs : la Métacompréhension

Modification des postures de l’enseignant :

L’enseignement est-il moins transmissif ? Moins en face à face global vers des logiques de groupe. Ilot d’apprentissage (avec des apprenants homogène ou hétérogène). Montrer à ses élèves que l’enseignant est aussi en phase d’apprentissage tout en restant crédible. Il doit le reconnaître.

Il n’est plus concevable d’ignorer comment le cerveau fonctionne. 

perception (zones sensorielles) 

apprendre c’est reconfigurer, synchroniser les liens, l’information

En premier l’information arrive par les zones sensorielles, et la mémoire perceptive. On reconnaît certaines choses. On hiérarchise les informations.

Signaux physiques (photons + ondes sonores) transformés en signaux neuronaux = c’est l’encodage.

Le concept d’attention est important. Le système scolaire ne se penche pas assez sur cette question ? Pourquoi ne le fait-il pas ?

La magie de la concentration de Jean-Philippe Lachaux chez O. Jacob. 

La concentration c’est un triptyque : 

  • À quoi je fais attention ? 
  • Comment fais-je attention ? Il faut une intention pour avoir une attention
  • Pourquoi fais-tu attention ?

Cible attentionnelle (concurrence entre le global et le local)

Il faut gérer les gestions des distracteurs : chose qui s’apprend. C’est un enjeu surtout dans un monde de notification.

Cerveau 

Système 1, les automatismes : on en a beaucoup. Activités motrices notamment à faible coût cognitif. Apprendre c’est notamment acquérir des automatismes. Plus un élèves acquiert d’automatismes 

Système 2, l’inhibition / Daniel Kahneman

Système 3 : rationnel

Modèle mental : informations qu’on réunit autour d’un objet (le modèle mental du chat)

Maîtrise de l’attention (ajustement de la cible)

capacités d’inhibition (pour pouvoir de la pensée et équilibrer la part des automatisme et la part de la réflexion)

Traitement : 

  • mémoire de travail (elle est limitée dans son traitement simultané) : limitation de la surcharge cognitive. beaucoup de choses à revoir, notamment les manuels scolaires et les exercices qu’on demande aux élèves.
  • compréhension : identifier des éléments et leur liens dans le système, relier à des éléments extérieurs et lever les implicites. La compréhension n’est pas forcément liée à la mémoire. Comment s’intriquent les processus de compréhension et de la mémoire. Très important à décrypter pour améliorer le système pédagogique
  • Fonctions cognitives
  • Liens avec les mémoires

Les mémoires : des dizaines de mémoires regroupables en mémoire :

  • Sémantique (savoir déclarable) 
  • Perceptive (liées aux sens), 
  • épisodique (souvenirs), 
  • procédurales (automatismes)

Mémoire de travail :

Comprendre. On ne peux pas comprendre sans savoir

Compréhension vers la mémorisations

Règles de la mémorisations :
1 – Les reprises 

L’oubli est important. Il existe aujourd’hui des algorithmes de l’oubli et de la consolidation de la mémoire. C’est de mieux en mieux connu.

La courbe d’Ebbinghaus. Il faut faire des rappels sinon en 6 mois on n’a retenu que 10% du message. Au bout de 4-5 reprises/ an, la rétention est très bonne 90% du message

2 – Le Questionnement 

outil statistique inné (cerveau prédictif) : question>hypothèses>réponses/feedback ou erreur de prédiction
Le feedback est très lié à la mémoire. Le travail sur l’erreur est primordial > travailler sur l’erreur, faire des îlots de correction.
On apprends avec des tests 

3 – compréhension

4 – liens de transfert. Un bébé a besoin de 4 chats pour en reconnaître 1. Une IA, des millions

Mets-toi ça dans la tête – livre

enseignants du supérieur : priorité de changer les méthodes d’enseignement chez les universitaires. Car beaucoup d’indigence.
Plus l’enfant est jeune, plus la connaissance de l’apprentissage est mieux connue.

 


 

Atelier Bibliothèques des Business Schools en 2030 : projetons-nous ? Animé par Anne Méner, responsable de la Médiathèque d’Audencia, et Sophie Magnanou, Directrice du Knowledge-Lab de l’Essec

Le dispositif :

Formation de 4 équipes de 7 personnes. 2 équipes reçoivent un scénario catastrophe annonçant la fin des bibliothèques et les 2 autres équipes se voient remettre un scénario positif annonçant l’apogée des bibliothèques.

Chaque équipe doit répondre à la question “comment en est-on arrivé là”.

A l’issue d’une heure de réflexion par équipe, on regroupe les 2 équipes au scénario positif d’une part et les deux équipes au scénario négatif d’autre part avec pour mission de proposer une scénette expliquant les causes et éléments qui ont permis d’aboutir à ces situations. Les deux groupes disposent de 30 minutes pour finaliser leur scénarii.

Présentation des scénarii/scénettes en commençant par le scénario négatif. Les points soulevés par ce scénario doivent être vus comme des points de vigilance.

Points de vigilance relevés par les deux équipes:

  • Absence de communication de la bibliothèque sur leur offre de services, 
  • Absence de communication de la bibliothèque sur les ressources disponibles
  • Communication noyée au milieu des autres infos
  • N’a pas su se rendre indispensable
  • N’assurait pas de mission de conseil auprès des étudiants
  • Local excentré => manque de visibilité
  • Horaires aléatoires qui ne correspondent pas aux besoins
  • Lieu ne donne pas envie
  • Prêts de ebook trop compliqués

Ce qui peut nous faire gagner:

  • Développement du lieu en 4e lieu
  • Développement des services
  • L’équipe est multi-profil : mutation vers de l’accompagnement, du web design, de l’animation de communautés d’apprentissage
  • Échanges entre faculté/programme et bibliothèque

Le rôle des bibliothèques dans la réussite étudiante / par Sophie Kennel
Directrice de l’IDIP – Université de Strasbourg

Comment les bibliothèques contribuent à la réussite des étudiants 

contexte et constats :

  • 32% des 1ères années réussissent leur année
  • les étudiants ne sont pas tous destinés à l’enseignement supérieur ; important de les accompagner
  • quels facteurs de réussite ? celui qui réussit , c’est celui qui maîtrise l’information, qui est autonome

Quels sont les freins ?

  • La compétence des étudiants à l’entrée de l’enseignement supérieur est faible 
  • pratiques numériques académiques faibles
  • sentiment d’autoefficacité , 
  • on veut satisfaire leurs besoins, mais pas leurs besoins ; les attentes des étudiants sont assez classiques

4 rôles des bibliothèques qui contribuent à la réussite des étudiants
=> espaces ; Conditions d’études • Équipement • Capacité d’attention • Travail collaboratif

=> ressources : Culture scientifique • Ressources pédagogiques
=> formation : Compétences transversales • Formateurs
=> accompagnement : Intégration sociale • Aide aux études

Collaboration avec les enseignants est assez pauvre


Bibliothèques et Pédagogie : exemples d’initiatives
Table ronde animée par Sandra Dupouy

Projet « K-center Academy” –  Déborah Potelle, Responsable K-Center SKEMA
=> parcours étudiant en ligne

https://view.genial.ly/6059e7d90c1f680d7b2ef143

constat :

  • offre K-center pas assez lisible, ni visible
  • offre des outils/ressources  n’est pas assez valorisée et comprises par les étudiants
  • la faculté / les programmes ne font pas le relais auprès des étudiants
    => les interventions du K-center sont “noyées”dans un flot d’interventions d’autres services ; Les étudiant ne font pas le lien avec leur besoins futur

Projet :

  • Répondre dans un premier temps aux besoin communs des différents programmes
  • Permettre les évaluations en ligne, l’auto-évaluation 
  • Permettre aux étudiants de suivre de manière asynchrone aux moment où il en ont besoin 
  • Permettre aux enseignants d‘intégrer un module dans leur propre espace de cours en ligne

⇒  développement d’ un parcours de formation  « compétences informationnelles et digitales » , mettant en synergie les expertises des membres de l’équipe avec les besoins de la Faculté et des programmes.

⇒ 4 modules pouvant être suivis indépendamment les uns des autres. Le suivi des 4 modules ne doit pas dépasser 1h30

  1. accès à l’information
  2. chercher et valider 
  3. ethique de l’information
  4. digital learning (outils, moodle)

outil : Articulate storyline , parcours sur Moodle
Pour le lancement => lots pour les étudiants qui ont suivi le parcours
Bilan : mitigé, démarrage difficile car pas portés par les programmes


Mise en place d’un pôle formation – Damien Laplanche, adjoint responsable du département des services aux publics à l’université de Strasbourg

Mise en place d’un pôle de formation

La mise en place du pôle Formation intervient dans un contexte de fusion des bilbliothèques universitaires. La question s’est posée de savoir comment former quelque 50 000 étudiants tout en maintenant une certaine qualité.

Une étude sur la GPEC a montré que la formation était stratégique pour les équipes. 

La démarche de formation s’effectuait était menée cursus par cursus, professionnel par professionnel. Il y avait une zone grise des étudiants qu’on ne  touchait pas. 

Les services aux publics de l’université de Strasbourg ont participé au group de travail régional sur la formation, mené notamment par l’IDIP.

Méthodologie de la réorganisation:

Cette réorganisation est intervenue dans le cadre d’une réorganisation totale des services des BU.

La méthode de travail a consisté à faire une représentation graphique des acteurs et des flux sur un panneau en liège en tenant compte de la taille des programmes. Cela a permis de mettre en évidence les “trous dans la raquettes” et les concentrations de formation d’autre part.

La stratégie adoptée était un peu militaire…

L’activité de formation croît sans qu’il y ait besoin de communication. Les étudiants sont invités à évaluer les formations directement à l’issue de la session de formation.

Concernant la montée en compétence des formateurs, D. Laplanche a misé sur la montée en compétences des bibliothécaires plutôt que sur l’embauche d’un ingénieur pédagogique. Il a participé à la mise en place du système de labelisation des bibliothècaires-formateurs développé avec l’IDIP.

La formation fait partie de la fiche de poste et aujourd’hui, ⅓ des formations sont assurées par des documentalistes de catégorie C.